voulais plus. Je la voulais elle. Je n'avais jamais eu autant envie d'elle qu'à cet instant. Elle s'écarta de nouveau pour me jeter un regard plein de… d'envie ?
Elle se leva, ce qui coupa court à cet impression furtive. Elle me prit la main pour que je me lève et je l'ai suivie dans le couloir, jusque dans ma chambre. Elle me poussa doucement sur mon lit, où je me suis assis, toujours en la regardant. C'était de l'envie dans ses yeux. Du désir même. J'en était sûr maintenant.
Et se ré-installa sur moi et m'enleva timidement mon tee-shirt, avant de m'embrasser dans le cou. Je balançai la tête en arrière pour lui laisser le champ libre, et poussai un gémissement de plaisir. Ses lèvres contre mon corps me rendaient dingue, mais je voulais la regarder.
Je l'ai repoussée un peu en caressant ses joues et j'ai laissé mes doigts descendre le long de sa mâchoire, jusque dans son cou. J'ai détaché ses longs cheveux bruns qui retombèrent avec légèreté sur ses épaules et sa poitrine, puis j'ai laissé ma main continuer son chemin. Je suivais mon geste d'un regard brûlant et envieux de parcourir chaque parcelle de son corps. Mon index a suivi le contour de son soutien-gorge et j'ai jeté un coup d'œil à son visage pour être certain de ce qu'elle voulait. Sa respiration saccadée et les battements frénétiques de son cœur parlaient pour elle, alors je l'ai débarrassée de ce vêtement gênant. Mes lèvres ont immédiatement caressé sa poitrine avec douceur et ses mains ses sont crispées dans mes cheveux et un gémissement de plaisir a franchi ses lèvres.
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Je l'ai repoussée un peu en caressant ses joues et j'ai laissé mes doigts descendre le long de sa mâchoire, jusque dans son cou. J'ai détaché ses longs cheveux bruns qui retombèrent avec légèreté sur ses épaules et sa poitrine, puis j'ai laissé ma main continuer son chemin. Je suivais mon geste d'un regard brûlant et envieux de parcourir chaque parcelle de son corps. Mon index a suivi le contour de son soutien-gorge et j'ai jeté un coup d'œil à son visage pour être certain de ce qu'elle voulait. Sa respiration saccadée et les battements frénétiques de son cœur parlaient pour elle, alors je l'ai débarrassée de ce vêtement gênant. Mes lèvres ont immédiatement caressé sa poitrine avec douceur et ses mains ses sont crispées dans mes cheveux et un gémissement de plaisir a franchi ses lèvres.
Je l'ai fais basculer sur le lit pour l'allonger sous moi et j'ai continué de l'admirer. Elle était magnifique. Son regard plein de désir, ses joues rougies à cause de la gêne, les frissons parcourant sa poitrine et son ventre… Elle était parfaite. Cependant, ses mains sur ma nuque tremblaient légèrement.
- Tu es sûre ? Je ne veux pas que tu regrett…
Je n'ai pas pu finir ma phrase qu'elle avait plaqué sa bouche sur la mienne. J'en ai donc déduis qu'elle était sûre d'elle. J'ai approfondis notre baiser en laissant mes mains se balader sur son corps. Je lui laissai quelques baisers sur le coin de sa bouche, dans son cou, et je continuai en descendant lentement jusqu'à son ventre, puis je l'ai débarrassée du reste de ses vêtements. J'avais attendu ce moment tellement longtemps que j'avais l'impression de rêver. Pourtant, la chaleur de son corps collé au mien était bien réel. Je ne rêvais pas.
J'étais couché sur le côté et je la regardais dormir. C'était la première fois en deux mois que je me réveillais avant Jess, et c'était vraiment très agréable. J'ai pu admirer son visage magnifique, ses lèvres pulpeuses, ses cheveux doux et lisses encadrer sa tête. Elle n'était couverte que jusqu'à la taille alors je pouvais regarder le haut de son corps magnifique, malgré les traces blanches sur son ventre.
À un moment, elle s'est retournée et j'avais donc la vue sur son dos. Son tatouage. J'ai approché mon doigt pour suivre la ligne dessinée mais elle a sursauté quand je l'ai touchée. Elle m'a regardé et m'a fait un sourire gêné avant de ramener la couverture jusqu'à son nez et de se retourner pour me faire face. Sa réaction m'a fait rire.
- Pourquoi tu te moque de moi ? me demanda-t-elle sur le ton du reproche.
- Je ne me moque pas, Bébé. Tu me fais rire c'est tout, lui dis-je en souriant.
- Ça revient au même crétin, m'insulta-t-elle avant de se blottir contre moi. Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Après cette nuit, tu es encore gênée que je te vois. Tu sais, j'ai eu le temps de te regarder quand…
- C'est bon, j'ai compris ! Ça va, me coupa-t-elle, ce qui m'a fait rire de nouveau. Tu m'énerves ! se vexa-t-elle en se tournant à nouveau dos à moi.
Je me collai à elle en la plaquant contre mon torse et lui chuchotai à l'oreille :
- J'ai enfin trouvé le moyen de te garder au lit avec moi le matin…
Je l'ai sentis frémir, puis elle s'est dégagée pour s'asseoir, sans me jeter un regard. Elle a ramassé mon tee-shirt par terre qu'elle a enfilé. Elle allait se lever mais je l'ai tiré en arrière et me suis couché sur elle.
- Tu n'as pas le droit de partir.
- Pourquoi ça ?
- Parce que j'ai encore envie de toi, lui avouai-je en la regardant droit dans les yeux, le regard plein de désir et d'admiration pour la femme magnifique que j'avais devant moi.
Je l'embrassai dans le cou passai ma main sous son tee-shirt mais elle la retira.
- Et moi j'ai faim.
Elle me tenait les deux mains et je lui jetai un regard vicieux.
- De moi ?
Elle rigola en me frappant l'épaule.
- Tu sais qu'on a pas mangé hier ?
- Ce qu'on a fait m'a amplement rassasié, crois-moi.
Je voulu l'embrasser mais elle me repoussa et j'aterris lourdement sur le dos à côté d'elle. Elle se leva et sortit en riant. J'ai enfilé un caleçon et je l'ai rejoint dans la cuisine où elle préparait un café. Une tasse était déjà sur le bar et je m'en emparai. Elle posa un paquet de pains au chocolat devant moi et je me rendis compte que je mourrais de faim.
- Tu vois que tu avais faim, me dit-elle en souriant en me voyant mordre dans mon pain au chocolat.
- Je crois qu'il n'y en aura pas assez pour moi tout seul !
- Tu devras faire avec pourtant.
Elle est venue s'asseoir à côté de moi et je l'ai embrassée sur la joue. J'ai mangé pendant qu'elle buvait son café dans le silence mais ça ne me dérangeait pas. Sa seule présence me suffisait. Une fois qu'on eu finit et le bar débarrassé, je l'ai prise dans mes bras pour respirer son odeur. Elle m'a bien entendu rendu mon étreinte.
- Merci, lui ai-je chuchoté à l'oreille.
Bien sûr, je ne parlais pas de ce qu'on avait fait cette nuit. Je la remerciais seulement de m'avoir parlé et de m'avoir fait confiance. Et elle l'a comprit étant donné qu'elle m'a sourit. Je l'ai embrassée avant de la regarder, un grand sourire aux lèvres.
- Je vais à la douche, tu viens avec moi ?
- Va te laver, dépêche-toi ! m'a-t-elle répondu en riant, après m'avoir poussé hors de la cuisine.
Je partis dans le couloir le sourire aux lèvres et entendis le téléphone de Jess sonner avant d'entrer dans la salle de bain.
- Salut, ça va ?
- Salut Thibault. Bien et toi ?
- Ça va. Tu es chez Flo ? me demanda-t-il d'emblée.
- Oui. Pourquoi ?
- D'accord, j'arrive. À toute chérie.
Thibault aimait bien s'inviter comme ça chez Flo. Je suis donc allée dans la chambre pour m'habiller rapidement. En entrant dans la pièce, j'ai vu les vêtements éparpillés par terre et rien que de repenser à cette nuit, je me suis sentie rougir. Jamais j'aurais pensé que j'en serais capable. Me montrer à lui, le laisser me toucher et m'embrasser comme il l'avait fait, ça aurait été impensable il y a quelques mois. Mais je ne regrettais rien.
De plus, je n'aurais jamais pensé être capable de tout lui avouer à propos de moi. Je lui ai tout dévoiler, dans les moindres détails. Jamais je n'en avais dis autant, pas même à mes parents où à la dizaine de psy que j'avais vu. Je ne pensais pas qu'il aurait réagit de la sorte. Je l'imaginais m'insulter, me fuir ou même me frapper. Mais pas pleurer. Jamais je n'aurais cru qu'il allait verser une larme à l'entente de mon histoire. Ni même me parler comme il l'avait fait. Les mots qu'il avait employé m'avaient touché au plus profond de mon être et la sincérité que j'y ai entendu m'avait fait lâcher prise.
Il n'avait pas arrêté de me répéter qu'il m'aimait, et jamais je ne lui ai répondu. Je ne le pouvais pas. Je m'en voulais tellement, mais j'avais peur de lui répondre. J'ignorais pourquoi, mais ça m'effrayait.
Avouer ses sentiments était quelque chose de très difficile. Je lui avant déjà tant avouer hier soir, alors lui dire que je l'aimais aurait été trop pour moi. Mais je pense qu'il sait ce que je ressens pour lui. Je m'étais mise à nue cette nuit, tant au sens propre qu'au sens figuré, et c'était quelque chose de vraiment difficile pour moi. Et il le savait. J'espérais seulement qui ne m'en voudrait pas.
- À quoi tu penses ? me demanda Flo en entrant dans la chambre, le torse nu et encore ruisselant, couvert seulement d'un short.
Je venais de m'habiller et j'étais assise sur le lit, perdue dans mes pensées.
- Tu aimerais que je te réponde que je pense à toi, n'est-ce pas ? lui souris-je.
- Ce n'est pas faux, rit-il. Et donc ? Tu penses à moi ? me demanda-t-il en m'allongeant sous lui.
- Je pensais qu'il fallait que j'aille ouvrir la porte, lui dis-je quand j'entendis frapper.
- On s'en fiche de qui c'est.
Il voulut m'embrasser mais je roulai sur le lit pour me lever. En me dirigeant vers l'entrée, je l'ai entendu me crier « Je te déteste « , ce qui m'a fait rire.
- Salut chérie !
Thibault entra et me serra dans ses bras en m'embrassant sur la joue.
- Il n'est pas là Flo ? me demanda-t-il en s'asseyant au salon.
- Si si. Flo ! criai-je.