Océane a écarquillé les yeux et s'est exclamée :
- Ton père ! Tu veux dire...
Océane a voulu dire quelque chose mais les mots sont restés coincés dans sa gorge, elle a compris pourquoi cet homme lui rappelait quelqu'un ; il s'avère qu'il lui rappelait Edward. Vu de près, la ressemblance n'est plus si flagrante mais à première vu Edward a hérité de certains traits du visage de son père qui ne sont visibles qu'au premier coup d'œil; elle a conclu qu'Edward avait beaucoup plus ressembler à sa mère. Son père n'avait pas l'air si âgé en tant que tel mais les traces de rides étaient déjà visibles sur son visage.
- Tu n'invites pas ton père à s'asseoir sur tes chaises luxueuses ? Brandon Fao a demandé en souriant après avoir fermé la porte.
- Vas-y prends place. Edward lui a proposé pointant la chaise près de l'homme.
Edward s'est assis sur sa chaise et a tiré Océane pour l'installer sur ses genoux, elle était très embarrassée devant Brandon mais Edward était plus fort donc elle n'a pas fait le poids.
La scène n'a pas échappé au regard de Brandon, il a esquissé un sourire avant de parler :
- Eh bien... Je constate que mon fils a toujours autant de succès auprès des filles, une choses qui ne change pas il faut dire.
- Est ce pour cette raison que tu es là? Edward lui a demandé gardant toujours son air froid.
Cela faisait trois ans qu'Edward n'avait eu aucune nouvelle de son père. Depuis la mort de sa mère il y a sept ans, il avait vu son père une seule fois après que son entreprise avait commencé à fonctionner ; son père était apparu à ce moment là pour lui demander de l'argent, Edward lui avait donné une très grande somme pour qu'il ne revienne plus l'embêter mais malheureusement il est revenu aujourd'hui. Edward connaissait assez son père, l'homme avait dû tout finir son argent dans les jeux et revenait ainsi pour en demander plus.
Brandon a rapidement répondu à la question de son fils :
- Voyons, bien-sûr que non, c'est ta vie privée donc tu en fais ce que tu veux mais pour ne rien te cacher, celle ci dégage une beauté incroyable ; tu as vraiment du goût fils.
Le regard de Brandon s'est croisé avec celui d'Océane, elle le regardait froidement. Il a senti le regard d'avertissement glacial d'Edward posé sur lui et a stoppé son action. Brandon a toujours eu du mal à communiquer avec son fils, sa froideur et son indifférence l'effrayait parfois.
- Si tu espères quelque chose de moi à nouveau, tu ne l'auras pas. Edward a lancé clairement.
- Tu es décidément un fils ingrat.
- Ah oui ! Ce n'est pas ce que tu m'as fait entendre la dernière fois quand tu partais d'ici. Edward a rappelé à Brandon.
- S'il te plaît fils, tu as beaucoup d'argent, donne en à ton vieux père si non à qui le donneras-tu ? Je comprends que tu veuilles l'utiliser pour mettre cette jolie demoiselle à l'aise mais n'oublie pas qui es ton géniteur.
Edward a éclaté de rire ensuite il a dit :
- Tu es sans doute mon géniteur mais jamais tu ne t'es conduit en père ne confonds pas celà.
Océane qui était assise dans les bras d'Edward a tiré la manche de sa chemise et lui a chuchoté à l'oreille :
- Edward s'il te plaît c'est ton père tu pourrais lui donner un peu d'argent, non? Edward l'a regardé, elle a hoché la tête pour appuyer ce qu'elle a dit. Edward a longtemps réfléchi et a dit à Brandon :
- Bien. Il a sorti un chéquier et a écrit le montant dessus, il l'a ensuite tendu à son père en disant :
- Tiens, maintenant vas-t-en.
- Avoir une magnifique femme à ses côtés est une bonne chose mais une femme qui prodigue de bons conseils c'est mieux. Brandon a parlé en souriant, il a remercié Edward et Océane, il s'est levé et était sur le point de partir mais Edward lui donné un dernier avertissement :
- Cette somme est assez suffisante pour en faire quelque chose d'important, j'espère que ce sera la dernière fois que tu me demanderas de l'argent.
Brandon a souri sans rien dire, son regard s'est encore posé sur Océane avant qu'il ne s'en aille.
Après son départ Océane a soupiré, Edward l'a regardé.
- On dirai que tu hais ton père, j'avoue qu'il n'a pas l'air d'être une personne de bonne moralité mais c'est quand même ton père. Océane a dit.
Edward jouait avec un stylo entre ses mains en répondant :
- Je ne le hais pas mais je ne l'apprécie pas non plus, il n'a jamais été un bon père pour moi encore moins un exemple ; à part être mon géniteur il n'a rien fait d'autre pour moi qui puisse être digne d'être apprécié, il passait la plupart de son temps dans les jeux, ma mère était celle qui se battait pour tout à la maison jusqu'à ce qu'elle tombe gravement malade il n'a pas été capable de verser un seul centime pour la soigner mais il passait toutes ses soirées dans des salles de jeux.
- Je suis désolé pour toi.
Edward ne pouvait pas supporter voir de la pitié dans le regard d'Océane à son égard. Il a tout de suite changer de sujet :
- J'ai remarqué tout à l'heure que tu étais de mauvaise humeur, que t'es t-il arrivé ?
Océane s'est souvenue des mots de Charlotte et son humeur a changé, elle a voulu se lever des genoux d'Edward mais il l'a serré encore plus fort en fronçant ses sourcils.
- Tu me dit ce qui se passe? Il a demandé.
- Oublie ce n'est rien. Océane a enroulé ses bras autour du cou d'Edward et s'est rapprochée du visage d'Edward.
- Dis moi, avec combien de femmes es tu sorti dans ta vie? Ton père a dit tout à l'heure que tu avais du succès auprès des femmes.
Edward a ri, il a arrangé les cheveux d'Océane et lui a répondu :
- Ne pense pas trop.
Pense t-il vraiment qu'il s'en sortira avec cette phrase ainsi ? Océane s'est demandée.
Elle a feint la colère sur son visage :
- Edward Fao, ce n'est pas la réponse à ma question.
Edward riait toujours, quand il sentait sa jalousie ainsi il était heureux sans pouvoir dire pourquoi. Il a réfléchi un peu et a répondu :
- Peut être huit ou neuf. Il semblait hésiter.
- Huit ou neuf? Edward, sais tu que tu es un prostitué de femmes ? Tu es vraiment un homme facile.
Il a éclaté de rires à nouveau avant de se défendre :
- Il y en a qui en ont plus, non? En plus c'était juste du flirt pour la plupart, la seule personne pour qui j'avais éprouvé quelque chose jusqu'à présent avant toi était Charlotte même si avec toi c'est plus que ça, je ne peux pas l'expliquer je pense que je dépends de toi, tu es devenue une sorte de drogue pour moi.
Océane l'a fixé dans les yeux, elle était peut être heureuse d'entendre celà mais elle devait lui poser les questions qui lui venaient à l'esprit :
- Et si j'étais une de ces nombreux flirts ?
- Ne pense pas ainsi. Edward a posé son front contre le sien et a continué :
- Tu n'es pas au niveau de ces autres filles, je sortais avec elles parce que j'étais très jeune et j'avais peur de briser leur cœur quand elles s'approchaient de moi mais quand j'ai grandi j'ai compris que c'était normal de les repousser donc j'ai commencé à les éloigner parce que je ne ressentais rien pour elles, ensuite j'ai rencontré Charlotte pour qui j'ai développé des sentiments. Après notre séparation je n'ai plus eu personne jusqu'à ce que je te rencontre, je suis devenu fou de toi petit à petit et aujourd'hui j'ai juste envie que toi et moi ne fassions qu'un pour toujours.
Océane a dégluti, son regard était toujours plongé dans le sien, elle a encore demandé :
- Avec combien de filles as-tu couché avant moi ?
- N'y pense plus ce n'est pas important.
- Edward... Océane a fait la moue.
- Apprends à vivre l'instant présent Océane Len.
Il lui a ensuite chuchoté à l'oreille, il comprenait les craintes de la fille et l'a rassuré :
- Rassure-toi, je n'ai jamais couché avec Charlotte.
Océane était un peu soulagé même si elle voulais avoir une vraie réponse à sa question, elle a écouté ce qu'il a dit et a laissé le passé pour ne vivre que l'instant présent.
Edward a embrassé ses douces lèvres rouges, il s'est levé avec elle et l'a porté jusqu'au canapé. Océane était sous Edward, elle savait où les choses arriveraient sans doute, elle a d'abord stoppé l'homme :
- Attends, nous sommes dans ton bureau et si quelqu'un entre et nous voit ?
- Personne n'ose entrer ici sans frapper en dehors de toi.
Océane a compris son accusation envers elle et a ri tandis qu'Edward pour la rassurer, est allé bloquer la porte. Ils ont continué leurs mouvements, quand son corps était contre celui d'Océane, Edward perdait la raison, il devenait sauvage tel un animal libéré de sa cage, il n'a pas eu la patience de retirer les vêtements de la fille, il a détruit une grande partie. Océane aimait le sentir en elle, ses mouvements de vas et viens associés à ses caresses l'excitait tellement, elle prenait beaucoup de plaisir pendant qu'ils faisaient l'amour. Les murs du bureau d'Edward étaient conçus pour ne pas laisser échapper le son, ils ont donc fait l'amour plusieurs fois dans son bureau sans déranger les employés à l'extérieur et ne se sont arrêtés que lorsqu'Océane était sur le point de perdre conscience. Edward l'a délicatement allongé sur le canapé, l'a couverte avant d'aller prendre une douche pour continuer son travail, il a d'abord regardé la fille endormie sur son canapé avec tendresse et a posé un bisou sur son front ensuite il est allé s'asseoir sur sa chaise.